A la conquête du Nord
07
nov.
2007
Pour notre dernier jour au Cap Nord, certains d'entre nous voulaient aller faire une randonnée et atteindre le Cap Knivskjellodden. En fait, ce Cap n'est pas très célèbre voire pas du tout. Pourtant, c'est bien ce Cap qui est la plus septentrionale des terres de l'Europe continentale. Il plonge 1 475 mètres plus loin dans l'Océan que le Cap Nord mais la tradition et le tourisme de masse veulent que le Cap Nord soit le plus au Nord des terres de l'Europe par facilit d'accès sans doute. En fait, il n'en est rien du tout; ce n'est qu'un mythe renforcé par l'installation d'un monument et d'un centre commercial au Cap Nord: le Cap Nord porte donc mal son nom. Cette randonnée nécessite environ 2H30 rien que pour l'aller. Nous nous étions levé des 7H30 pour pouvoir commencer notre randonnée dés que la lumière du jour fut installée.
Nous étions 5 à partir: Veronika, Aivars, Giovanni, Thibaut et moi. Le chemin est flêché par des pyramides de pierre et d'ardoise espacés de quelques centaines de mètres en fonction de la visibilité.
L'équipée Les pyramides d'ardoises et de pierres
Sur les 9 kms pour atteindre le Cap Knivsjellodden, le paysage est assez monotone: pierre, mousse, ardoise et marécages. Il n'y a pas de grandes végétations.
Pause-café ou plutôt thé Au fonds: le Cap Nord
Excité à l'idée d'arriver au bout du monde, dans les derniers kilomètres, nous ne suivions plus les pyramides (je sais c'est pas très malin) ce qui fait qu'on a été sur une mauvaise colline/montagne. Ce n'est qu'une fois rendu qu'on s'en est aperçu. Thibaut étant malade, Giovanni décida de revenir à avec lui au parking. Aivars était ex-trè-me-ment motivé pour aller jusqu'au bon Cap, pour ma part, ces 9 kilomètres me suffisaient mais comme Aivars voulait poursuivre, Veronika et moi décidons de l'accompagner. Il était déjà 11H30.
Après avoir joué les alpinistes en descendant une vraie falaise pour couper à travers et reprendre le bon chemin, après avoir marché sur des immenses ardoises/rochers hyper-glissants, après avoir évité des rivières et des marécages, après avoir encore marché longtemps en nous demandant si ça allait se terminer un jour nous atteignons enfin (oui enfin c'est vraiment le mot) le Cap le plus septentrionnal de l'Europe.
Nous étions 5 à partir: Veronika, Aivars, Giovanni, Thibaut et moi. Le chemin est flêché par des pyramides de pierre et d'ardoise espacés de quelques centaines de mètres en fonction de la visibilité.
L'équipée Les pyramides d'ardoises et de pierres
Sur les 9 kms pour atteindre le Cap Knivsjellodden, le paysage est assez monotone: pierre, mousse, ardoise et marécages. Il n'y a pas de grandes végétations.
Pause-café ou plutôt thé Au fonds: le Cap Nord
Excité à l'idée d'arriver au bout du monde, dans les derniers kilomètres, nous ne suivions plus les pyramides (je sais c'est pas très malin) ce qui fait qu'on a été sur une mauvaise colline/montagne. Ce n'est qu'une fois rendu qu'on s'en est aperçu. Thibaut étant malade, Giovanni décida de revenir à avec lui au parking. Aivars était ex-trè-me-ment motivé pour aller jusqu'au bon Cap, pour ma part, ces 9 kilomètres me suffisaient mais comme Aivars voulait poursuivre, Veronika et moi décidons de l'accompagner. Il était déjà 11H30.
Après avoir joué les alpinistes en descendant une vraie falaise pour couper à travers et reprendre le bon chemin, après avoir marché sur des immenses ardoises/rochers hyper-glissants, après avoir évité des rivières et des marécages, après avoir encore marché longtemps en nous demandant si ça allait se terminer un jour nous atteignons enfin (oui enfin c'est vraiment le mot) le Cap le plus septentrionnal de l'Europe.
Veronika, après avoir glissé et mis son pied complètement dans un torrent change de chaussettes avec l'aide d'Aivars.
Vue sur le chemin
Quelle fierté de dépasser le Cap Nord!
Vers 13H, nous atteignons le Cap Nord.
La charmante petite attention des créateurs du circuit. Une fois arrivée, une petite boîte où l'on peut mettre une photo, laissé un petit cadeau pour dire "Oui, je les fais, j'y étais" ainsi qu'un cahier où l'on peut inscrire son nom.
Regardez le N°17 sur le cahier. C'est bien moi. Y'a pas tant de monde que ça qui y arrive.
Le commencement ou la fin de l'Europe Trop la classe!
Plus au Nord que le Cap Nord
Vue du Cap Knivskjellodden Reprendre des forces avant le retour.
Sans doute l'un des déjeuners les plus
septentrionals qui me sera donné de faire
Vers 13H45, nous reprenons le chemin du retour. Il est largement temps: il va bientôt faire nuit (dans 1H30)
Le retour va être un véritable calvaire: ceux qui me connaissent savent que je suis un assez bon marcheur mais là après avoir déjà parcouru une quinzaine de kms (avec notre petit détour involontaire), je n'en pouvais littéralement plus du tout, j'étais complètement fatigué. J'ai déconnecté mon cerveau pour oublier la fatigue. Il commençait à faire bien nuit et nous étions encore loin du parking où les autres devaient nous chercher. On ne voyait plus du tout les pyramides en tout cas quand elles étaient au fonds de la vallée. Si j'avais été tout seul, je ne serais certainement pas revenu. A plusieurs reprises, Veronika arrivait à voir un chemin, un sentier (!!!), moi je voyais absolument rien. Je les ai suivis en leur faisant pleinement confiance. La plupart du temps, j'aurais pris la direction inverse.
Le retour m'a semblé très très long, comme à Aivars et à Veronika d'ailleurs. A la fin, il faisait vraiment nuit et on ne prenait même plus la peine d'éviter les marécages afin de ne pas se rallonger. Résultat, on arrive à la Terre Promise à 16H15, complètement trempés, assoiffés, affamés, fatigués, gelés.... Mais on moins on est arrivé. Mais il a fallu attendre dans le froid les autres qui étaient revenu à Henningsvag, une fois le parking atteint
On a donc mis 2H30 pour revenir alors qu'on marchait à un très très bon rythme, sans faire des pauses excessives (2 pauses de 2 minutes).
Bilan: ne plus jamais suivre Aivars dans ses aventures.
Sur le chemin du retour:ce n'est que le début car après j'étais trop fatigué pour sortir mon appareil.
Voilà le point le plus au Nord de l'Europe est atteint. Il est temps de quitter l'île du Cap Nord et la Norvège.
A demain pour la suite des aventures et la deuxième partie de l'épisode du péage (pas de quoi en faire une montagne non plus: j'ai peur de décevoir les attentes. Personne n'a été en prison, pas de grosse amende en perspective: ça s'est bien fini). De toute façon, il n'y a que trois policiers dans l'île. Ceux-si sont totalement inutiles car il n'y a pas de vols, tout le monde se connait. Pour sortir de l'île, il n'exite qu'un point: le tunnel donc tout vol de voiture serait stupide.
Le retour va être un véritable calvaire: ceux qui me connaissent savent que je suis un assez bon marcheur mais là après avoir déjà parcouru une quinzaine de kms (avec notre petit détour involontaire), je n'en pouvais littéralement plus du tout, j'étais complètement fatigué. J'ai déconnecté mon cerveau pour oublier la fatigue. Il commençait à faire bien nuit et nous étions encore loin du parking où les autres devaient nous chercher. On ne voyait plus du tout les pyramides en tout cas quand elles étaient au fonds de la vallée. Si j'avais été tout seul, je ne serais certainement pas revenu. A plusieurs reprises, Veronika arrivait à voir un chemin, un sentier (!!!), moi je voyais absolument rien. Je les ai suivis en leur faisant pleinement confiance. La plupart du temps, j'aurais pris la direction inverse.
Le retour m'a semblé très très long, comme à Aivars et à Veronika d'ailleurs. A la fin, il faisait vraiment nuit et on ne prenait même plus la peine d'éviter les marécages afin de ne pas se rallonger. Résultat, on arrive à la Terre Promise à 16H15, complètement trempés, assoiffés, affamés, fatigués, gelés.... Mais on moins on est arrivé. Mais il a fallu attendre dans le froid les autres qui étaient revenu à Henningsvag, une fois le parking atteint
On a donc mis 2H30 pour revenir alors qu'on marchait à un très très bon rythme, sans faire des pauses excessives (2 pauses de 2 minutes).
Bilan: ne plus jamais suivre Aivars dans ses aventures.
Sur le chemin du retour:ce n'est que le début car après j'étais trop fatigué pour sortir mon appareil.
Voilà le point le plus au Nord de l'Europe est atteint. Il est temps de quitter l'île du Cap Nord et la Norvège.
A demain pour la suite des aventures et la deuxième partie de l'épisode du péage (pas de quoi en faire une montagne non plus: j'ai peur de décevoir les attentes. Personne n'a été en prison, pas de grosse amende en perspective: ça s'est bien fini). De toute façon, il n'y a que trois policiers dans l'île. Ceux-si sont totalement inutiles car il n'y a pas de vols, tout le monde se connait. Pour sortir de l'île, il n'exite qu'un point: le tunnel donc tout vol de voiture serait stupide.
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